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Quelques textes de Babacar Kane

Dionewar ou paradis?

102e5108.jpgLa saison des pluies ou l'été s'installe petit à petit. Le week-end oblige, ces belles rimes de M. Kane Babacar redonne aux îles du Saloum, particuliérement à Dionewar toute leur splendeur.

Les iles du Saloum : Dionewar ou paradis ?

A Dionewar au Sénégal, le soleil se lève tôt

Sur cette ile à nulle autre égale, le soleil brille haut.
A Dionewar, le temps s'arrête, les jours ne comptent plus.
Seul le présent est à la fête sur ce bout d'ilots perdus.
Les instants sont si remplis, et d'attention et de tendresse...
Les habitants y sont bénis, l'Eternel les caresse.


Et d'un bout à l'autre de la longueur de cette île;
Sangomar s'impose avec sa force tranquille…
Faîte de baobabs, de cocotiers, de savanes à fleurs marines,
De sable fin et de rochers que les marées déterminent.
Et la perte de voix ; l'esprit s'arrête mais l'âme chante,
Et la perte de soi dans la nature qui vous transcende..


Insulaire et lancé dans une même bataille.
Humilité, simplicité, amour, vaille que vaille.
Là-bas, il n'est pas d'autorité extérieure,
On sait bien que la paix vient de l'intérieur..
La seule loi qui soit, c'est l'intérêt général.
Et la foi en Sangomar de façon intégrale…


L'ego ne domine pas sur l'ile de Dionewar,
L'écho de l'âme est la et la forme est illusoire.
Sentir son cœur battre, et se sentir vivant,
Sentir chaque seconde, et la vivre entièrement..
Et toucher le bonheur, poser une main dessus.
Le prendre dans son cœur de manière absolue.


Laisser pousser des ailes qui nous viennent de l'audace.
Aller droit dans le ciel, que liberté se fasse.
A Dionewar le présent s'offre à travers ses couleurs,
Et dans le chant des oiseaux qui dessinent les hauteurs.
Puis dans un feu de bois, dans son calme serein ;
Arrivé au-delà de la vie des humains,


Et la nuit bercée par le chant de l'atlantique.
Qui fredonne l'amour sur les plages désertiques.
Et puis oser regarder dans les yeux du soleil.
Se sentir immergé da sa vie éternelle
Etre tout petit devant toute l'immensité,
Reconnaître à genoux toute l'éternité.


Et la brise du soir qui rafraichit la nature.
Et la nature elle même qui contemple son futur.
Et mon cœur, et mon corps, et mes sens conquis,
Ont reconnu sur terre un coin de paradis...

 Babacar Kane

Zone A 2


Oui, je l'ai aimée ...de Babacar Kane

102e5108.jpgBabacar Kane est trentenaire. Ce passionné de poésie est un homme à la culture générale impressionnante. Il est ouvert d’esprit et est l’auteur d’un recueil de plusieurs dizaines de poèmes à publier prochainement. Avec lui, nous revisitons l’amour

 Oui, je l’ai aimée…

  1. Oui, j’ai aimé une fois, oui j'ai senti l'ivresse,
    Que vous tend l'amour dans la douceur des gestes
    Je me suis senti voler, aller haut dans le ciel,
    Je me suis senti monter en direction du soleil.
    Elle avait un regard qui savait me parler,
    Elle parlait beaucoup, j'adorais l'écouter,
    J'aimais le son de sa voix, et les mots qu'elle sortait,
    Avec elle j'étais moi, et je m'en glorifiais,
                                                                                                 Et l'odeur de sa peau, et une tache sur la main,
                                                                                                 Et un adieu trop tôt, et le bout de ses seins..
    Avec elle, ma vie prenait une autre dimension,
    Avec elle, ma vie vibrait, c'était ma rédemption.

    Oui, j'ai aimé une fois, j'ai vécu la détresse,
    Que vous rend l'amour, dans la douleur de ses gestes,
    Je me suis senti figé, comme un oiseau sans aile,
    Je me suis senti tomber, de très haut, du soleil,
    Mais son dernier regard, m'avait paru blessé,
    Et mes silences hagards, sont des coups jamais pardonnés.
    J'entends encore sa voix, quand elle me répétait,
    Qu'elle serait prés de moi, tant qu'elle vivrait..
    Et l'odeur de sa peau, et le son de sa voix,
    Et mon cœur au repos, a perdu le combat.
    Avec elle, ma vie chantait, mon Dieu que c'était bon,
    Avec elle ma vie dansait, j'aimais tant l'illusion..

    J'ai aimé une fois, j'ai aimé entièrement,
    C'était la dernière fois, je ne vois même plus comment,
    Je l'ai tellement aimée, que j'en rêve toujours,
    De l'heure du matin blanc, à la fin du jour,
    Envers et contre tout...mais le rêve s'en va,
    A l'envers ou debout, envers et contre moi...
    Mais l'odeur de sa peau, même la tache sur sa main,
    Et même tous ses défauts, qu'elle cachait si bien..
    Et si il faut regretter, je n'ai pas de remords,
    S’il fallait répéter, je serais pareil, encore…
    Apres bien des années, plus d'espoir de retour,
    Elle a dû m'oublier, c'est sûrement ça l'amour...

Babacar Kane

Zone A 2

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Date de dernière mise à jour : lundi 05 juillet 2021