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Frantz Fanon disait :

Né en 1925 à Fort-de-France, Frantz Fanon mourut le 8 décembre 1961 à Bestheda, près de Washington, à l'âge de 36 ans. 
"La conscience de soi n'est pas fermeture à la communication. La réflexion philosophique nous enseigne au contraire qu'elle en est la garantie. La conscience nationale, qui n'est pas le nationalisme, est la seule à nous donner dimension internationale. Ce problème de la conscience nationale en Afrique des dimensions particulières. La naissance de la conscience nationale, 
de la culture nationale prend en Afrique entretient avec la conscience africaine des relations de stricte contemporanéité. La responsabilité de l'Africain devant sa culture negro-africaine. Cette responsabilité conjointe n'est pas le fait d'un principe métaphysique mais la conscience d'une loi banale qui veut que toute nation indépendante, soit une nation encerclée, fragile, en danger permanent. 
         Si l'homme est ce qu'il fait, alors
nous dirons que la chose la plus urgente aujourd'hui pour l'intellectuel africain est la construction de sa nation. Si cette construction est vraie, c'est-à-dire si elle traduit le vouloir manifeste du peuple, si elle révèle dans leur impatience les peuples africains, alors la construction nationale s'accompagne nécessairement de la découverte et de la promotion de valeurs universalisantes. Loin donc de s'éloigner des autres nations, c'est la libération nationale qui rend la nation présente sur la scène de l'histoire. C'est au cœur de la conscience nationale que s'élève et se vivifie la conscience internationale. Et cette double émergence n'est, en définitive, que le foyer de toute culture. "
Communication faite au deuxième Congrès des écrivains et artistes noirs, Rome, 1959.

 

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Date de dernière mise à jour : mardi 06 décembre 2016